Selon une étude d’Arcom, 45 millions de Français se sont procurés un contenu culturel dématérialisé en 2022. Au détriment du streaming illégal, ils ont privilégié l’abonnement payant auprès de services de vidéo à la demande et de musique. Le choix idéal pour contrer le piratage de profil client.
Contenu culturel dématérialisé : le nouveau « dada » des internautes Français
Selon une étude du régulateur des médias Arcom, la consommation de contenu culturel dématérialisé a atteint des sommets en France durant l’année 2022. 86 % des internautes de 15 ans révolus se sont délectés d’au moins un de ces 12 types de médias : films, séries TV, musique, photos, livres, podcats, documentaires, presse, jeux vidéo, logiciels, retransmissions live streaming d’émissions sportives et spectacles vivants.
Selon le rapport, les internautes affectionnent plus particulièrement les films (54 %), la musique (50 %) et les séries TV (49 %). Les podcasts (17 %), les livres (14 %) et les diffusions de spectacles vivants (7%) sont en revanche bons derniers des favoris en termes de contenu culturel dématérialisé.
Abonnement payant : vidéo à la demande versus musique et émissions TV
Pour beaucoup, l’abonnement payant s’impose comme le meilleur modèle d’accès légal à un contenu culturel dématérialisé. En effet, 73 % des Français possèdent au moins un profil client payant qui leur est propre ou obtenu des codes d’un tiers ou d’ayants-droits.
En général, les offres d’abonnements de service de streaming VOD ou vidéo à la demande (Netflix, Amazon Prime Vidéo, etc.) en premium ou non sont les plus plébiscitées. 66 % des internautes sont intéressés. Elles supplantent ainsi le streaming musical payant comme Apple music, Qobuz et Google Music (36 %) et les services TV comme Canal Play et Apple TV (33 %).
Toujours selon l’étude, l’augmentation des consommateurs payants de contenu culturel dématérialisé a généré une hausse des dépenses moyennes d’environ de 32 euros par mois des internautes.
Vers le déclin du streaming illégal
Durant l’année 2022, 65 % des utilisateurs de plus de 40 ans ont davantage priorisé la consommation de contenu culturel dématérialisé de façon légale. C’est bien plus que les jeunes de 15 à 24 % avec un pourcentage de 12 % seulement. Au total, environ 24 % des internautes en France se sont tournés vers le téléchargement illicite et le streaming illégal comme Torrent.
C’est une baisse notable de 4 points en une année. Cette dépréciation s’applique sur la moitié des types de contenu culturel dématérialisé étudiés. Cela concerne par exemple les films et séries ainsi que les émissions de sport.
De moins en moins de profils clients victimes de piratage
Le régulateur des médias explique que le déclin du streaming illégal résulte de la mise en application de mesures anti-piratage. Cela renvoie par exemple au blocage des sites internet illicites, des sites pirates et de sites de téléchargement illégaux. Ceux-ci proposent divers types de contenu culturel dématérialisé. Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom, attribue ce mérite à la vulgarisation des offres et des sites de streaming légaux. Celles-ci limitent le partage de fichiers P2P (pair à pair).
Ces dispositions permettent ainsi de réduire le piratage en ligne, de respecter les droits d’auteurs et les labels. Les jeunes hommes CSP+, le profil client préféré des hackers, sont ainsi de moins en moins ciblés.
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Avec ETX Daily Up