Au Japon, le pays du Soleil Levant, l’e-sport connaît une forte progression. Des cours d’e-sport japonais sont même intégrés dans le programme scolaire. Si la pratique du gaming sportif a longtemps été considéré comme réservée aux personnes sans handicap, ce n’est désormais plus le cas aujourd’hui.
Une activité en plein essor : l’e-sport japonais
Il a été décidé que l’e-sport japonais comptera cette année comme une épreuve officielle des Jeux asiatiques de Hangzhou. Au Japon, même si les compétitions de jeux-vidéos ne se développe pas aussi bien qu’en Corée du Sud ou en Chine, ils occupent tout de même une place importante. L’industrie du jeu
vidéo s’est très rapidement répandu au Japon, il intéresse bon nombre de profil et est ouvert à tous y compris les handicapés. Cette pratique compétitive génère des revenus mondiaux de plusieurs millions de dollars. On peut envisager que le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques décide un jour que l’e-sport japonais soit considéré comme un sport à part l’intègre parmi les jeux sportifs.
Compétitions de jeux vidéo : gamer atteint de maladie ou d’inaptitude physique non exclu
L‘idée est venue d’un employé de la sécurité sociale nippone appelé Daiki Kato. En 2016, il a créé une entreprise appelée ePara. Son objectif est d’offrir aux japonais ayant un handicap de sortir vainqueurs lors des tournois et jeux de compétition d’e-sport japonais. EPara commence par sélectionner des joueurs de jeux vidéo au sein de son entreprise et leur sert de sponsors. Ces gamers Shunya Hatakeyama et Noyau Kitamura ont un handicap. Afin de mettre toutes les chances de leur côté, l’entreprise fait de ces joueurs des adversaires de taille pour les autres compétiteurs en leur accordant un temps d’entraînements d’e-sport japonais pendant leurs heures de travail.
Sport électronique : nos joueurs professionnels à handicap
Vous ne le croirez peut-être pas mais Shunya Hatakeyama, le joueur d’e-sport cité plus haut est aujourd’hui entraîneur dans un e-sport japonais pour des joueurs handicapés. C’est également l’auteur du jeu joystick personnalisé. Shunya Hatakeyama se déplace en chaise roulante depuis six ans. Il est un grand amateur de jeux de combats, mais malheureusement ses muscles ne lui permettent même plus de tenir une manette. Il a passé un temps de dépression mais il a se redresser. Naoya Kitamura quant à lui est aveugle. Toutefois, il se sert du son pour jouer au jeu de combat Tekken. Il compte bien devenir joueur professionnel d’e-sport japonais.
Le gaming : un moyen de percevoir le handicap autrement
Beaucoup associe le terme handicap avec incapacité et besoin d’assistance. L’exemple de nos deux pratiquants d’e-sport avec handicap démontre le contraire. C’est justement le but de M. Kato, il a fait ressortir les talents cachés des personnes handicapées grâce à l’e-sport japonais. Beaucoup parmi les personnes handicapées que nous fréquentons dans notre entourage sont capables de réaliser certaines choses qu’une personne sans handicap même ne peut faire. De même, lors des championnats de jeux olympiques de la jeunesse pour les sportifs en situation d’handicap plusieurs activités sont pratiquées : natation, le tir à l’arc, athlétisme, rugby …etc.
Avec ETX/AFP Relax News