Les écrans s’installent partout. Aujourd’hui, les pré-ados sont de plus en plus jeunes à avoir un smartphone, à être sur les réseaux et à s’exposer aux conséquences de cette précocité comme l’éco-anxiété. Parmi les relations qui se forment avec la génération connectée : enfant et jeux vidéo.
Une étude qui met en évidence le lien entre enfant et jeux vidéo
C’est incontestable, le monde du gaming évolue. Console et borne d’arcade ont subi leurs lots de transformations au fil des décennies. Et aujourd’hui, si d’irréductibles fans restent fidèles à la console rétro, les développeurs proposent au gamer de s’essayer à la réalité virtuelle. Cette évolution des manettes, des consoles et de la nature du jeu en lui-même consolide la relation devenue quasi fusionnelle entre enfant et jeux vidéo.
Même si le pré-ado qui joue à la console (ou sur son smartphone) est devenu un tableau des plus banals, la seule manière de se rendre compte du lien entre enfant et jeux vidéo est encore de se référer aux études. Celle de l’agence de publicité heaven met en évidence le jeune âge des gamers, leur amour pour les jeux-vidéos sur smartphone et pour les réseaux sociaux.
Le monde virtuel et ses dangers : l’éco-anxiété devant l’écran
La relation entre enfant et jeux vidéo est parfois sujette à débat. D’un côté, ceux qui ont des préférences pour le vidéoludique et qui mettent en avant les avantages de jouer au jeu ; et de l’autre, les détracteurs qui avancent les dangers de la présence en ligne et des divertissements virtuels.
Enfermement, temps de jeu excessif, risques de devenir joueur compulsif, troubles psychologiques, etc., le monde numérique fait peur. Surtout que le réel s’incruste parfois dans l’univers digital. C’est le cas de l’état de la planète et des informations à son sujet qui déferlent dans l’espace numérique. Ce qui est d’ailleurs à l’origine de l’éco-anxiété. Toutefois, chacun des problèmes évoqués a sa solution : jeu de sensibilisation écologique, limitation du temps de jeu (ou du temps passé devant les écrans de manière générale), etc. Mais pour que la relation enfant et jeux vidéo soit saine, rien ne vaut le contrôle parental.
Les divertissements sur écrans : toutes les préférences assouvies
C’est donc l’agence de publicité heaven qui a mené l’étude mettant en exergue cette corrélation particulière qui existe entre enfant et jeux vidéo. Pourtant, l’enquête n’avait pas pour visée première de se pencher sur les préférences des jeunes en matière de jeu console, de jeu d’arcade ou de jeu pour mobile. En effet, l’organisation avait un but plus général : s’informer sur le comportement des 11-12 ans sur les réseaux sociaux. Pour ce faire, le spécialiste du digital a soumis un questionnaire à 200 pré-adolescents français présents sur les réseaux sociaux. Ce qui apparaît alors en premier, avant même la place de la console de jeu, c’est cette présence des mineurs sur les plateformes alors qu’ils n’ont théoriquement pas le droit d’y être. L’autre point à relever, c’est que même avec une question générale qui porte sur l’utilisation du téléphone portable et des réseaux sociaux, l’état « enfant et jeux vidéo » apparaît toujours. Mais quel que soit l’âge du joueur et le type de jeu qui a ses préférences, il pourra toujours trouver celui qui lui convient parmi les multiples options désormais disponibles : jeu de plates-formes, FPS, jeu de rôle, multijoueur, MMORPG, jeu de stratégie, etc.
Le smartphone : de nouveaux horizons gaming
Dans le cadre de l’enquête de l’agence de publicité, c’est le rapport entre enfant et jeux vidéo sur smartphone de plus en plus fort qui est apparu. C’est d’ailleurs une petite révolution qu’ont apportée les téléphones portables dans le monde du jeu-vidéo. Grâce à eux, la pratique du jeu s’est démocratisée. Surtout que 83 % des jeunes interrogés ont eu leur smartphone à 11 ans. Plus besoin de console de jeu. La console de salon qui ne pouvait pas être transportée a laissé place à cet outil qui tient dans une poche et qui s’utilise dans n’importe quelle circonstance.
Et si les casques de réalité virtuelle offrent des graphismes immersifs, le jeu sur smartphone a révolutionné le gaming à sa manière. Aujourd’hui, grâce au téléphone portable, les stéréotypes sont transcendés : il y a autant de joueurs que de joueuses. Les écrans de poche, outre le fait de faciliter l’accès aux réseaux sociaux, ont donc consolidé ce lien entre enfant et jeux vidéo.
Le téléphone portable : la manette aux multiples usages
L’industrie du jeu n’a jamais cessé de bouger. Malgré le marché des consoles inondé par les concepteurs (PlayStation, Xbox, Wii, Switch, Nintendo DS, etc.) et le nombre jeux-vidéo disponible (Super Mario, Final Fantasy, Dragon Ball, Candy Crush, Resident Evil, Assassin’s Creed, Fortnite, Call of duty, Far Cry, etc.), l’excitation face à un nouveau jeu sensation est toujours impressionnant. On notera, par exemple, cette atmosphère particulière entre enfant et jeux vidéo à la sortie de Fortnite. Et avec des smartphones toujours plus performants, le milieu du divertissement vidéoludique s’est adapté en se mettant sur le téléphone portable. Ce détournement d’usage n’a toutefois pas entamé les utilisations premières du smartphone. En effet, même si l’industrie du jeu multiplie les possibilités, le mobile sert toujours à rester en contact avec ses proches ; et ce, même si l’appel « traditionnel » n’est plus prisé par les jeunes internautes. Selon l’étude, 38 % des pré-adolescents se servent de SMS, 49 %, de messageries (Messenger ou WhatsApp) et 35 % confirment le lien entre enfant et jeux vidéo puisqu’ils jouent en ligne.
Pour s’informer un peu plus sur le monde du jeu (sur console, sur PC ou sur smartphone, en ligne ou après téléchargement), rendez-vous sur la page Facebook de Prizee.
Avec ETX Daily Up
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