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Le métavers fait encore des sceptiques chez les développeurs gaming

Une projection du métavers avec ses utilisateurs

Tous, y compris les entreprises du numérique, les Etats et les marques, ont leur propre définition du métavers - Photography gremlin / Getty Images©

En octobre 2021, Mark Zuckerberg nourrissait de grands espoirs pour le métavers avec la promesse d’une expérience unique. Aujourd’hui, développeurs de jeux vidéo et grand public font montre d’un grand scepticisme vis-à-vis de cette « réalité virtuelle » pour ses limites techniques et autres malus.

Métavers : un concept qui crée toujours autant de scepticisme

Bien que le métavers de Mark Zuckerberg soit sorti en 2021, il peine encore à convaincre. C’est du moins ce que le rapport « State of the Game Industry 2023 » a démontré en interrogeant plus de 2300 développeurs de jeux vidéo. Ce document est une prépublication de l’édition de la Game Developers Conference de San Francisco programmé pour le 20 à 24 mars 2023.

Le sondage a souligné que nombreux sont les concepteurs gaming à être sceptiques quant au métavers. Ils doutent que ce concept de multiunivers interconnectés où les utilisateurs à travers leur avatar accèdent à divers services tienne ses promesses. 45% des développeurs questionnés pensent ainsi en ce début d’année 2023, contre 33% en 2022.

Trop de limites techniques selon les développeurs de jeux vidéo

Les géants du numérique, les développeurs de jeux vidéo, les grandes enseignes et les différents Etats ont une conception divergente de ce que représente le métavers. Leur scepticisme vis-à-vis de ce concept est d’autant plus grand que celui-ci s’axe sur des technologies pas encore abouties, à l’instar du Web3, de la réalité augmentée et des NFT.

Qui plus est, le métavers présente de nombreuses limites techniques le rendant moins accessible au grand public. Pour en profiter, un important investissement est requis. Il faut entre autres des casques ou lunettes de réalité virtuelle qui coûtent généralement cher, à ne citer que Meta Quest 2 (ex-Oculus Quest) valant 450 euros ou encore le HTC Vive Pro 2 soldé à 639 euros. C’est sans compter les manettes, les capteurs de position ou encore la protection faciale. 

Une réalité virtuelle et une expérience unique séduisant peu à peu

En dépit de ces inconvénients, certains grands noms de l’industrie du ludiciel semblent tout de même ouverts au métavers. Epic Games en fait partie. De plus, 14% des développeurs de jeux vidéo interviewés estiment que cet éditeur du fameux jeu « Fortnite » a le potentiel nécessaire pour pousser les internautes à rejoindre cette réalité virtuelle.

En ce sens, il a récemment pris part à une levée de fonds de 30 millions de dollars pour le compte de Hadean. Il s’agit d’une startup britannique visant à fournir à qui le souhaite une puissance de traitement et de calcul de superordinateurs. C’est sans conteste un élément utile à l’établissement et à la démocratisation du métavers. Cela dit, on est encore loin du compte. Celui-ci doit être capable d’offrir une expérience unique en tout point pour s’imposer définitivement dans le monde du web et du ludiciel.

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Avec ETX Daily Up

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