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Le premier musée permanent du jeu vidéo ferme près de Strasbourg

A travers les différentes salles thématiques, les visiteurs pouvaient observer plus de 20.000 objets et jouer à des jeux vidéo.

© FREDERICK FLORIN / AFP

Le premier musée permanent de France dédié aux jeux vidéos, ouvert il y a trois ans près de Strasbourg, ferme définitivement ses portes, plombé notamment par un loyer trop élevé, a annoncé mardi son directeur dans un communiqué.

« Depuis février 2017, le Pixel Museum, unique musée français consacré au jeu vidéo, est une réussite en terme de fréquentation et de plébiscite du public », a expliqué Jérôme Hatton.

En trois ans, le musée installé à Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg, a ainsi accueilli plus de 75.000 visiteurs, organisé plus de 60 événements et trois emplois permanents ont été créés, selon le communiqué.

« Cependant, le loyer inapproprié, l’absence de soutien de collectivités, une configuration ne permettant pas de se développer et l’impossibilité d’accueillir le public dans des conditions de sécurité sanitaire, entraînent (sa) fermeture définitive », a déploré M. Hatton.

« La situation était déjà compliquée avant le coronavirus. La crise a amplifié et précipité cette décision », a précisé à l’AFP Mathieu Bernhardt, responsable de la communication du Pixel Museum.

Le « Pixel Museum, musée du jeu vidéo, des loisirs connectés et de l’art vidéoludique » présentait plus de 40 ans d’histoire du « 10e art ».

A travers les différentes salles thématiques, les visiteurs pouvaient observer plus de 20.000 objets et jouer à des jeux vidéo.

Initiés et novices étaient les bienvenus car « il nous semblait intéressant de faire un musée pour tout le monde. On ne voulait surtout pas faire un musée de geek », indiquait à l’ouverture du musée privé en février 2017 M. Hatton, directeur de la structure et collectionneur d’objets liés à l’univers du jeu vidéo.

Passionné de jeu depuis plus de vingt ans, Jérôme Hatton et son équipe espèrent que « l’aventure ne se termine pas ainsi » et souhaitent « pouvoir partager (ce patrimoine) à nouveau rapidement avec le public », indique encore le communiqué.

Avec l’AFP/Relaxnews

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