La startup d’Elon Musk, Neuralink, a posté dans un tweet qu’elle avait enfin reçu l’aval des autorités sanitaires américaines pour faire les tests humains de ses implants cérébraux. Ce sont des puces contrôlant des appareils connectés par la pensée, testées avec des singes jouant à des jeux vidéo.
Neuralink : une nouvelle avancée pour ses implants cérébraux
La société californienne Neuralink a récemment fait un autre pas majeur vers son objectif ambitieux d’améliorer la vie des individus. Sur son compte Twitter, elle a déclaré que cette avancée ouvrait la voie à un futur où leur technologie innovante aiderait de nombreuses personnes.
Pour rappel, cette startup se concentre sur la conception d’implants cérébraux. Ce sont des puces permettant une communication directe avec les ordinateurs par la pensée.
Dans un premier temps, ces dispositifs sont destinés à aider les individus paralysés ou souffrant de maladies neurologiques. Cependant, Neuralink a également pour objectif de rendre ces implants cérébraux suffisamment surs et fiables pour qu’ils deviennent une option de chirurgie élective.
À l’avenir, les personnes pourraient même choisir de dépenser une somme non des moindres pour accroitre les capacités de leur cerveau grâce à la puissance informatique offerte par ces dispositifs.
Elon Musk : pour que l’humain ne fasse qu’un avec l’intelligence artificielle
Lors de la conférence annuelle de son entreprise en 2020, Elon Musk avait exprimé sa vision d’une « symbiose » de l’humain avec l’intelligence artificielle à travers l’utilisation de puces.
Selon ce fondateur de Neuralink, ces puces implantables permettraient à l’humanité de s’adapter à l’IA et d’éviter qu’elle ne prenne le contrôle sur la race humaine à l’avenir. Vis-à-vis de cette appréhension, Musk a même lancé X.AI, une entreprise spécialisée dans l’IA. Cependant, il est plus probable que cette initiative vise à concurrencer OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT. Ce dernier renvoie à un programme d’IA générative apte à générer des contenus textuels à la demande d’un utilisateur humain.
Enfin les tests humains tant attendus par la startup
Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, a récemment exprimé sa confiance quant à la préparation de l’appareil Neuralink pour une utilisation chez les humains. Cela remonte déjà un mois après le rachat de Twitter par le milliardaire. Cependant, il a souligné que le calendrier dépendait du processus d’approbation de la FDA, l’agence américaine des autorités de santé américaines. En juillet 2019, il avait déjà entrevu des tests sur des individus pour 2020, mais cela ne s’est pas concrétisé.
Cependant, le jeudi 25 mai 2023, la réjouissance était à son comble. Il annonça sur Twitter que son projet avait reçu l’aval des autorités sanitaires américaines pour réaliser des tests humains. Cependant, la société californienne a précisé dans la foulée que les recrutements pour essais cliniques ne sont pas encore disponibles.
Une première efficacité prouvée avec des singes jouant à des jeux vidéo
La startup Neuralink a révélé ses avancées prometteuses dans le domaine des implants cérébraux il y a quelques mois. Et jusqu’à présent, seuls des prototypes de la taille d’une petite pièce de monnaie ont été testés. Ils ont été implantés dans le crâne d’animaux, de singe en l’occurrence. Cela a permis à ces derniers de jouer à des jeux vidéo ou de composer des mots sur un écran en suivant le mouvement du curseur des yeux. Ces résultats sont encourageants et ouvrent de nouvelles perspectives dans le domaine de l’interaction homme-machine.
En outre, la startup a également fait part de ses dernières prouesses technologiques, à savoir la conception d’un robot-chirurgien ainsi que le développement d’implants destinés à être installés dans la moelle épinière ou les yeux. Ces derniers offriraient des possibilités de restauration de la mobilité et de la vision.
Contrôle d’appareils connectés par la pensée : d’autres sociétés sur le coup
Synchron est une entreprise spécialisée dans le contrôle des ordinateurs par la pensée. Elle a réalisé également des avancées significatives dans le domaine. En juillet 2022, elle s’est targuée d’avoir réussi à implanter la première interface cerveau-machine aux États-Unis. Thomas Oxley, fondateur et PDG de cette startup, explique dans une vidéo postée sur son site web qu’ils développent une technologie apte à traduire directement les pensées des personnes ayant perdu leur mobilité ou la parole en raison d’une maladie ou de blessures.
L’implant, inséré dans les vaisseaux sanguins, est actuellement testé auprès de plusieurs patients. Ils peuvent ainsi utiliser leurs yeux et leur cerveau pour composer des e-mails ou naviguer sur Internet. Cette avancée ouvre de nouvelles perspectives pour les personnes atteintes de handicaps moteurs et offre de nouvelles opportunités de communication et d’interaction avec le monde numérique.
Fonctionnement des puces : ce qu’il faut savoir
L’implant cérébral de Neuralink présente comme dimensions 23 mm de diamètre et 8 mm d’épaisseur, ce qui le rend relativement imposants. Il se dote d’une batterie rechargeable sans fil. Sa charge se fait à travers des appareils connectés branché sur secteur et placés à proximité.
Une puce est composée de 1024 électrodes réparties sur 64 fils « ultra-flexibles et ultra-fins ». Elle enregistre l’activité neuronale du porteur pour la transmettre à des dispositifs tels qu’un ordinateur ou un téléphone. Grâce à ces mini-fils, il est possible de capturer les signaux électriques des neurones et de les envoyer à des appareils électroniques pour une analyse ultérieure.
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Avec ETX Daily Up