Elon Musk a fait le pari que d’ici 6 mois, les premiers implants de Neuralink verront le jour. Attendant l’aval de la FDA, ces appareils connectés à incruster dans le cerveau humain permettraient de contrôler un ordinateur par la pensée, que ce soit pour jouer à des jeux vidéo ou pour travailler.
Neuralink : dans l’attente de la FDA
Mercredi 30 novembre, Elon Musk avait estimé la sortie du premier appareil connecté implanté dans le cerveau humain dans 6 mois. Cette technologie high-tech de connectivité sans-fil servirait à contrôler un ordinateur portable ou de bureau par la pensée ou par un stimulus nerveux. Elle permettrait de réaliser des tâches à distance grâce à ses capteurs connectés.
Lors d’une présentation des avancées high-tech de Neuralink, le patron à la tête de Tesla et de nombreuses startups explique que la réalisation de ce projet se fait avec prudence. Il souhaite s’assurer an amont que ces appareils soient compatibles avec le corps humain, le système nerveux central et cérébral (les cellules nerveuses comme les neurones en l’occurrence). Il se montre tout de même confiant.
En attendant sa sortie officielle, le milliardaire et son entreprise Neuralink ont remis l’ensemble des documents à la FDA. L’agence en charge de la santé publique aux États-Unis devra examiner le dossier avant d’autoriser ce produit connecté.
Un implant pour jouer à des jeux vidéo et utiliser un PC
Bien que l’homme fort se montre plein d’enthousiasme, il a malheureusement la mauvaise réputation de faire des promesses aléatoires. Sans mentionner l’autonomie exagérée de ses autos Tesla, il avait estimé qu’en 2020, Neuralink serait en mesure de réaliser les premiers tests de ses implants sur des humains. Ce qui n’était pas le cas.
Les seules puces de cette technologie ont jusqu’à présent été implantées dans des crânes d’animaux. Le système connecté a permis à des singes de jouer à des jeux vidéo; Ils pouvaient même composer des mots sur un écran. Cela s’est fait par une simple stimulation cérébrale : un mouvement de leurs yeux déplaçant le curseur sur les interfaces des moniteurs.
Dans le cerveau humain, mais pas que !
Lors de l’annonce, Elon Musk, assisté de quelques ingénieurs, a dévoilé les derniers progrès et les nouveaux services de Neuralink. Ensemble, ils ont évoqué la mise au point d’un robot-chirurgien et la création d’autres types d’implants. Dans un intérêt neurologique, ce grand visionnaire projette également d’en équiper la moelle épinière des vertèbres et les yeux. Il compte ainsi remédier à un problème de mobilité ou de motricité et de vision.
Via ces projets technologiques ou de neurosciences, il veut que les humains aient toujours l’ascendant intellectuel sur les systèmes d’Intelligence Artificielle. C’est un adepte de transhumanisme.
Cependant, Neuralink n’est pas la seule à développer des dispositifs intelligents pour contrôler les appareils connectés (ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles ou smartphones) par la pensée. D’autres entreprises s’y attèlent comme Synchron qui avait publiquement annoncé en juillet dernier l’implant de la première interface cerveau-machine.
Conception des appareils connectés : les employés sous pression
Afin de booster ce projet révolutionnaire Tech, Elon Musk a ordonné aux employés de Neuralink de travailler plus (selon l’agence Bloomberg). Lors d’une réunion, il argumente sur le fait qu’il est capital d’agir vite. Cela leur permettra de percevoir l’efficacité réelle de cet objet high-tech et les prémisses d’un monde ultra connecté avant leur mort.
C’est dans cette optique qu’à chacun de ses communiqués annuels, Neuralink lance des appels d’offres pour dénicher de nouveaux spécialistes. Cela vise à accélérer le développement de ce projet sur le cerveau humain.
Ces conditions de travail intenses rappellent peu ou prou l’affaire Twitter. Le nouveau patron de l’oiseau bleu avait licencié plus de la moitié de son personnel et les cadres désapprouvant sa manière de faire.
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Avec ETX Daily Up