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Pourquoi les collectionneurs de jeux vidéo anciens rêvent tous du Japon ?

Un collectionneur de jeux vidéo anciens fait un achat dans une boutique

Les collectionneurs de jeux vidéo anciens sont prêts à tout pour mettre la main sur ces trésors numériques d'antan. - Photography Richard A. Brooks / AFP©

Le Japon, une destination de rêve pour de nombreux touristes étrangers. Parmi eux, les collectionneurs de jeux vidéo anciens. Attirés par les consoles vintage et les accessoires rares, ils sont prêts à débourser des sommes considérables. Quel prix payer pour avoir ces reliques et revivre ses souvenirs d’enfance ?

Les touristes étrangers, collectionneurs de jeux vidéo anciens trouvent leur bonheur à Akihabara

Au cœur d’Akihabara, quartier tokyoïte emblématique de la pop culture japonaise, un véritable eldorado s’offre aux collectionneurs de jeux vidéo anciens. Ces passionnés de gaming, venus des quatre coins du globe, se bousculent dans les allées étroites de boutiques spécialisées, telles que le célèbre « Super Potato ». Ces temples du rétrogaming regorgent de trésors enfouis : consoles vintage, cartouches rares, accessoires d’époque… Des trésors que les collectionneurs de jeux vidéo anciens s’arrachent comme des petits pains. Les rayons croulent sous le poids de l’histoire vidéoludique. Chaque objet est une pièce d’un puzzle, un témoin d’une époque révolue. Pour les collectionneurs de jeux vidéo anciens, ces reliques ne sont pas de simples objets, mais de véritables trésors à préserver. 

Cartouches, consoles et autres accessoires vintage : des souvenirs d’enfance à portée de main

« Notre clientèle est très internationale », explique M. Komura. « Des collectionneurs de jeux vidéo anciens de tous horizons viennent chez nous pour retrouver les jeux qui ont marqué leur jeunesse ou pour découvrir des pépites oubliées. »

David, un jeune Américain, confie : « C’est comme un pèlerinage pour moi. Je suis venu au Japon pour compléter ma collection et revivre des émotions fortes. » Pour lui, comme pour de nombreux autres collectionneurs de jeux vidéo anciens, ces jeux sont bien plus que de simples objets : ils sont porteurs de souvenirs et d’une part d’enfance.

John, un autre collectionneur, souligne l’importance culturelle de ces jeux : « Les jeux japonais ont marqué toute une génération. Ils ont ouvert les portes de la culture japonaise à de nombreux Occidentaux. »

Les joueurs sont prêts à payer le prix fort pour assouvir leur passion du rétrogaming

Les collectionneurs de jeux vidéo anciens sont prêts à tout pour acquérir les pièces les plus rares. Ils sont prêts à parcourir des milliers de kilomètres, à dépenser des sommes considérables et à passer des heures à chercher la perle rare. Et c’est précisément cette passion qui alimente le marché du rétrogaming au Japon.

Proudro, un passionné et aussi collectionneur de jeux vidéo anciens, se souvient avec nostalgie de ses expéditions au Japon, il y a une vingtaine d’années. À l’époque, il arpentait les petites boutiques de jouets et les librairies à la recherche de trésors enfouis. « Dans un coin, souvent recouverts de poussière, je trouvais des stocks de Super Famicom ou de Game & Watch. Les commerçants, souvent des personnes âgées, étaient ravis de s’en débarrasser. » Contre une simple caisse de légumes, il repartait chargé de butin.

Proudro : un gardien de la mémoire vidéoludique au Japon

Aujourd’hui, le marché du rétrogaming a radicalement changé. Les collectionneurs de jeux vidéo anciens sont de plus en plus nombreux et les prix ont explosé. « Internet a démocratisé la revente et les trésors d’antan sont devenus des objets de collection très prisés », explique Proudro.

Malgré cette évolution, Proudro reste fier de sa passion. Il a fondé une association pour partager son amour du rétrogaming avec d’autres aficionados. « Je suis heureux de voir que l’intérêt pour les jeux vidéo japonais ne cesse de croître à l’étranger », confie-t-il. Toutefois, une petite note d’amertume se glisse dans sa voix : « Je regrette que les Japonais ne réalisent pas toujours la valeur de leur propre patrimoine vidéoludique. C’est un peu comme si les estampes japonaises avaient été sous-estimées avant d’être reconnues à l’étranger. »

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Avec ETX/DailyUp

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